Rejoindre le 17^e RGP

Le 17^e RGP est constitué d’hommes et de femmes voulant – au sein d’une unité d’exception – vivre un métier de passion et d’aventure exigeant compétences techniques, goût de l’effort, dépassement de soi, esprit d’équipe et sens du service et des responsabilités.
Chaque année, de jeunes recrues rejoignent avec détermination les rangs de notre régiment. Ainsi, près de deux cents engagé(e)s volontaires initiaux (EVI) de l’armée de terre, une dizaine de sous-officiers, et cinq officiers ont la fierté d’avoir pour première affectation le prestigieux « 17 ».

Les officiers et les sous-officiers sont formés respectivement dans les écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC de Guer, en Bretagne) pour les premiers et de Saint-Maixent-l’École (ENSOA) pour les seconds, où ils suivent leur formation militaire initiale, puis, à l’école du Génie (EG) d’Angers où ils suivent leur formation technique. 

Pour leur part, les engagé(e)s volontaires affecté(e)s au 17 sont formé(e)s pendant trois mois au sein du centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) n° 11 de la 11^e Brigade parachutiste (11^e BP) implanté sur le camp de Caylus, à 50 km au nord-est de Montauban.
A l’issue de cette formation générale initiale (FGI), les engagé(e)s volontaires rejoignent le 17 au quartier Doumerc à Montauban où ils/elles vont suivre une formation de spécialisation initiale (FSI) d’une durée à nouveau de trois mois (voir « Contenus des formations »). Suite à la FGI (qui en en fait une formation de « soldat des forces terrestres »), à la FSI (formation de spécialité initiale) et à l’obtention des permis de conduire « véhicules légers » et
« poids-lourds », ils/elles reçoivent, comme les officiers et les sous-officiers, la formation de parachutiste militaire à l’Ecole des troupes aéroportées (ETAP) de Pau. L’obtention à l’ETAP du brevet militaire de parachutiste (BMP) leur permet d’entrer dans la « grande famille » des parachutistes militaires (voir l’onglet « Les traditions »). Ainsi, un peu plus de six mois après son incorporation, l’engagé(e) volontaire pourra exercer la spécialité pour laquelle il/elle s’est engagé(e), sous réserve de confirmer sa volonté de continuer à servir dans l’institution militaire et à condition que sa manière de servir soit jugée irréprochable.

Grâce notamment aux spécificités « génie » du 17, il/elle bénéficie d’un éventail très large de formations et d’orientations professionnelles (voir l’onglet 
« Le régiment – Les missions »), au nombre desquelles, entre autres : sapeur de combat, chuteur opérationnel, plongeur de combat, combattant de la logistique, combattant des systèmes d’information, transmetteur, conducteur de poids-lourds, conducteur d’engins, mécanicien (armement, moteur, optronique antichars, lutte anti-risques nucléaires-biologiques-chimiques [NBC]), infirmier, moniteur d’éducation physique, secrétaire, assistant comptabilité, cuisinier, peintre …

A l’issue de leurs formations respectives, le jeune officier prend le commandement d’une section de combat d’un effectif de 30 sapeurs, le jeune sous-officier se voit confier la gestion du tiers de cet effectif (un groupe de 10 sapeurs de combat) et l’engagé(e) volontaire, pleinement opérationnel, rejoint son affectation interne, chacun étant animé(e) par un même enthousiasme et une même détermination, prêt(e)s à être plongé(e)s au cœur de l’action ! …